Site de la Forêt - Combrée

L’exploitation des ardoisières du Segréen est attestée à partir de l’époque médiévale et tout au long de la période moderne. Mais le développement industriel impulsé au cours du XIXe siècle est marqué par les deux sites de Bel-Air et de La Forêt qui occupent le creux du synclinal de Segré.


La cité du Patis Gourdon est implantée dans une bande qui se déploie du nord au sud, au sud des puits exploités. La cité est formée d’un bandeau de maisons jointives à étage. Elle est construite entre 1877 et 1883, années d’aménagement des greniers en chambres complémentaires, pour héberger 50 ouvriers. Une deuxième cité, dénommée Jeanne d’Arc, est commencée en septembre 1896, comptant 24 logements dans 6 bâtiments. Les maisons à étage desservi par un escalier accolé au pignon et une passerelle de liaison permettant de desservir les étages des deux maisons voisines. Une troisième cité, baptisée Cité Duguesclin, est construite en 1898 : 24 logements de 2 pièces et de plain-pied organisés dans 7 maisons disposées en bandeau.

Source : L’Ardoise, association pour la Promotion et la Conservation


La Cité Jeanne d’Arc ainsi que la Cité Duguesclin, et plus largement le site de La Forêt, ne se dévoilent qu’une fois à l’intérieur. Depuis la route, avant de tourner et d’y entrer, les cités de La Forêt ne sont pas perceptibles. On y accède par une unique entrée, depuis la rue Gustave Larivière, qui se situe à l’intersection de la rue de Bretagne et de la rue de l’Anjou depuis la cité de Bel-Air. De ce fait, le bourg de Bel-Air se situe à proximité du site de La Forêt. La lecture des cités est claire, les maisons sont alignées sur rue. Aussi, les rues sont parallèles et perpendiculaires les unes par rapport aux autres, on peut ainsi parler d’un urbanisme en équerre, même si ce dernier ne comporte que deux rues principales et deux adjacentes. Les cités de La Forêt se situent entre deux sites ardoisiers, un à l’Ouest, l’autre à l’Est. Juste avant d’entrer dans le site, la route est longée par l’ancien atelier de fabrication des Ardoisières de la Forêt, un bâtiment qui témoigne du passé ouvrier de la commune. En entrée de site, nous retrouvons un bâtiment en friche, qui correspond selon les archives à une ancienne centrale électrique.