La Sambre prend sa source sur le plateau de Saint-Quentin, près du Nouvion-en-Thiérache, se jette dans la Meuse à Namur, et rejoint la Mer du Nord au Pays-Bas.
Au début du 19 ème siècle, la Sambre a été canalisée pour rejoindre l'Oise et permettre un approvisionnement de la région parisienne en charbon venant de Belgique. En effet, la production du Valenciennois n'était plus suffisante.
Ces bassins miniers ont attiré de nombreuses industries lourdes, notamment métallurgiques, pour s'installer dans la vallée de la Sambre où le duo canal et chemin de fer était efficace pour l'arrivée des matières premières et le transport des produits finis.
Cette concentration a entraîné d'importantes pollutions encore décelables aujourd'hui et freine de nouveaux projets qui pourraient voir le jour. En effet, la dépollution des sites augmente le temps de chantier et le budget.
Empruntée par les plaisanciers mais également par les bateliers la Sambre a un réel potentiel de transport et de tourisme encore aujourd'hui sous exploité.
Avec les projets de port-à-sec et port fluvial à Hautmont notamment, et l'aménagement de plus en plus fréquent des berges pour liaison douce, cette qualité ne demande qu'à être revisitée.
Le tourisme fluvial peut redynamiser les berges aujourd'hui vidées progressivement de toutes ces industries et redonner de l'aménité à ce cours d'eau.
C. Dewisme©CAUE du Nord