Si certaines pratiques actuelles rattachent la Pévèle et le Mélantois sous la dénomination commune de «Pévèle-Mélantois», les paysages, quant à eux, affichent toujours de réelles différences.
Comme dans la Flandre, les substrats sont ici argileux, souvent mêlés de sable. Le territoire est donc légèrement bosselé. La topographie est plus vigoureuse au sud-ouest - point culminant à 100 m à Mons-en-Pévèle - et à l'est vers la frontière belge.
Le pays se cale au sud-ouest sur les fronts forestiers de Phalempin, les bois de l'Abbaye Deprez et le bois de Flines au delà desquels se trouve la véritable limite car le talus passe au sud de Monchaux.
La limite sud-est avec la plaine de la Scarpe est moins nette. La prégnance de l'eau se fait davantage sentir et, petit à petit, l'importance de la peupleraie s'affirme: le paysage s'obstrue.
La présence de l'eau se lit à la faveur d'un fossé, d'un alignement de saules têtards, calé dans un léger repli de prairies, à la faveur d'un ruisseau ou d'un courant. Quant à la Marque et ses petits affluents, au fur et à mesure qu'ils s'écoulent vers le nord, ils s'enveloppent de bois et de peupleraies qui structurent les horizons.