L'unité de l'axe du RER D et de la RD 317 n'est pas un paysage d'un seul tenant mais une succession de formes habitées, distinctes les unes des autres, distribuées par ces deux infrastructures parallèles. Cette unité paysagère, qui a pu autrefois s'organiser par rapport à sa charpente naturelle, se caractérise aujourd'hui et depuis l'arrivée du chemin de fer par un dialogue étroit avec le fonctionnement de la capitale.
Ainsi, même si Gonesse, Le Thillay, Goussainville et Louvres se lisent encore comme des unités urbaines encastrées dans le relief, privilégiant une position en tranchée quelque peu à l'abri du couloir aérien, cette unité est avant tout un paysage circulé, appréciable dans une dynamique de mouvement.
La croissance urbaine de Goussainville et Louvres est intimement liée aux gares, en position centrale, autour desquelles se sont agencés les tissus faubouriens.
Il s'en ressent une impression d'enclavement des formes urbaines anciennes dans les creux et d'émergence des formes urbaines plus récentes portées par des infrastructures privilégiant les hauteurs du plateau.
Aujourd'hui, le développement des zones d'activités le long de la RD 317 tend à en faire un axe construit continu.

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