Il est 20h ce lundi de septembre, après un été très sec, un orage surprend les parisiens. Aussi rapide que violent il a inondé trottoirs et chaussée pendant 10 petites minutes avant de laisser place à un ciel clair. C'est la perspective sur ce ciel et le contraste avec la chaussée humide qui m'a donné envie de saisir ce moment. Ce moment était un contraste entre le lumineux et le sombre, entre le sec et l'humide, entre le jour et la tombée de la nuit. Là ou les voitures s'engouffrent dans le tunnel d'Exelmans, c'était aussi un contraste des volumes et des usages. Un vide caché sous la chaussée en lieu et place du viaduc de pierre et du train qui l'empruntait avec ses milliers de passagers qui désormais circulent autrement. A l'heure ou l'on questionne les formes de mobilités et où les habitants aspirent à l'amélioration de leur cadre de vie, cet endroit dans Paris nous montre les défis qui résident dans la conciliation d'un héritage avec la réponse à apporter aux enjeux de la ville de demain.