Le projet se situe dans la proche campagne lilloise.
Le volume de la maison est un parallélépipède rectangle qui se plie pour s'adapter aux limites de constructibilité et dégager un espace extérieur suffisant et bien orienté.
Le pignon sur rue s'aligne au front bâti du lotissement. Le pignon opposé s'ouvre sur une partie du jardin qui donne sur les champs avoisinants. Les clients envisagent leur futur intérieur en 4 entités : garage/atelier, salon/salle à manger/cuisine, zone «enfants», zone «parents». Le projet propose d'organiser ce programme en deux volumes, un «brique», un «bois», autour d'un espace central en double hauteur, éclairé par une grande verrière.
Au rez-de-chaussée le volume « technique» (entrée, wc, buanderie, rangement) distribue d'un côté le garage et de l'autre la pièce de vie principale.
A l'étage, les chambres des enfants sont séparées de celle des parents par la passerelle qui surplombe le salon.
Les cloisonnements sont minimisés pour faciliter un aménagement flexible.
Afin de garder une unité, les façades des deux volumes sont traitées dans les mêmes tons : briques noires à joints vifs d'une part et bardage vertical mélèze d'autre part. Celui-ci étant l'un des bois qui grise le plus, et le plus rapidement.
En termes de budget, le client a souhaité privilégier la surface aux fintions intérieures. Les matériaux structurels sont donc laissés apparents.
Ainsi, la sous-face du plancher de l'étage en bac acier reste visible dans les pièces de vie du rez-de-chaussée. Les sols sont en béton ciré, l'escalier en acier brut, les murs en panneaux bois. L'ensemble donnant un caractère industriel recherché.
© Bienaimé Suvelier Architectes