RE-INTERPRETER la maison de ville dans une rue résidentielle de la métropole lilloise,
OFFRIR aux habitants un « départ en voyage » quand ils rentrent chez eux,
ASSURER l’intimité de la famille vis à vis du voisinage,
La maison L. est un Parcours ,depuis le portillon d’entrée sur la rue , le « swing » à travers les murets blanchis , la traversée du patio exotique sous la galerie dorée , et ,enfin ,la maison et le jardin .
La maison se dérobe à l’alignement et se « tourne » perpendiculairement à la rue pour offrir aux passants son paysage de murets gansés de ligne dorée ,les plumes de deux palmiers et le soleil, plutôt que son ombre portée ...
Aucune chambre n’est contrainte de se cacher en se voilant la fenêtre car aucune n’est frontalement soumise à la rue , ou aux riverains.
Le patio d’accueil organise la distribution en « U » des différentes séquences familiales.
La grande pièce collective à vivre prend toute la largeur du jardin et ouvre à l’ouest l’accès à la petite cour des parents et à l’Est l’étage-terrasse des enfants. C ‘est simple.
La maison est blanche comme la Grèce qu’aiment les habitants. Son blanc a plusieurs grains : l’enduit, la brique blanchie et le plâtre-ciment et démultiplie le moindre éclair de la lumière du Nord.
Les habitants nous ont dit y être heureux.
© CB/a.u PHILIPPE CAUCHETEUX + SOPHIE BELLO Architectes Urbanistes