Le mercredi 22 septembre, l’ADIL Information Energie animait une rencontre sur le thème du nouveau DPE logement, entré en vigueur le 1er juillet 2021, qui a fait l’objet d’une réforme en profondeur, tant sur la méthode de calcul, que sur son contenu et son caractère devenu opposable, engageant la responsabilité des propriétaires qui vendent ou mettent en location un logement, et les diagnostiqueurs par rapport aux informations communiquées ou prises en compte pour l’établissement de l’étiquette englobant les consommations d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre du bien.
Les professionnels présents, parmi lesquels élus locaux et bailleurs sociaux, propriétaires de logements locatifs, et diagnostiqueurs ont apprécié la présentation du corpus réglementaire entourant cette réforme du DPE et des informations clés qui doivent être portées à connaissance d’un acquéreur potentiel ou d’un futur locataire.
La présentation a été suivie d’un temps d’échanges centré sur la notion d’opposabilité, changement important imposé par la réforme, la fiabilité du nouveau mode de calcul, la durée de validité pour les propriétaires de logements et sur le temps plus important passé par les diagnostiqueurs pour la réalisation des nouveaux DPE par rapport à l’ancienne formule, qui n’ont pour l’instant pas augmenté leurs tarifs…
Le 24 septembre, le Ministère du Logement annonçait la suspension provisoire du nouveau DPE en raison de remontées de terrain faisant part d’anomalies constatées dans le résultat anormalement pessimiste des DPE réalisés sur les logements construits avant 1975 et une explosion des logements classés en F ou G, autrement considérés comme des « passoires thermiques »
Des mesures correctrices sont prévues de façon à garantir la qualité du nouveau DPE qui se voulait justement plus fiable…