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Enclos-village paysages de Rauville-la-Place (50)

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chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrande de Rauville-la-Place

ARCHITECTURE

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ECOLOGIE

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CHAPELLE

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PATRIMOINE

Conseil Patrimoine Bâti portant sur la chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrande de Rauville-la-Place

<b>chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrande de Rauville-la-Place</b> | Malgré un état sanitaire relativement satisfaisant en apparence, la chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrande présente un état de dégradation inquiétant de ses parties hautes. Ici, l’entrée de l’eau de pluie, dans une zone des combles située à l’aplomb du clocheton, a considérablement affecté les structures porteuses de l’édicule de bois formant le clocher. Les altérations perceptibles à l’intérieur de l’édifice, notamment sur le premier voûtain de nef, témoignent de l’ampleur des désordres des parties hautes. La manifestation de ces pathologies, précisément sur cette voûte, coïncident principalement avec le fait d’une migration et d’une stagnation récurrente de l’humidité dans les combles au droit du pourtour du clocheton. L’état de vétusté des couvertures et des organes d’étanchéité des couvertures dans cette partie ainsi que celui des structures extérieures en bois du clocheton semblent expliquer en partie le phénomène. La structure très ajourée des abats-sons du clocheton, dont la physionomie est presque comparable à celle d’un lanterneau, affiche un caractère aggravant au regard des désordres aujourd’hui constatés (notamment à l’Ouest). Aussi, la dégradation semble essentiellement porter sur les appuis de structures en bois du clocheton. Vraisemblablement, le remplacement de ces pièces maîtresses massives ne pourrait s’envisager sans recourir à une dépose totale du clocher au sol (ce temps de dépose permettrait, de surcroît, la restauration du clocher à terre). Pour le reste, les conditions de bonne préservation de l’édifice sont essentiellement contredites sur les façades du mur-pignon Ouest ainsi que sur celles des murs gouttereaux Sud où un enduit au mortier de ciment a été apposé. Compte tenu de cette localisation très précise, il est à penser que ce type de mise-en- œuvre ait été envisagé, à l’origine, pour tenter de prémunir le bâtiment sur ses façades les plus ventées et les plus exposées aux précipitations. Ces croyances anciennes sur l’usage du ciment appliqué sur des murs de pierres (ou de terres) montrent aujourd’hui toute l’indigence de ce type de mise en œuvre sur des ouvrages censés demeurer perspirants. S’opposant à l’équilibre hygrométrique des maçonneries, le ciment piége l’humidité à l’intérieur des ouvrages ; comme en témoigne la dégradation systématique des enduits sur les zones intérieures correspondant aux façades « cimentées » de la chapelle. Pour le reste, le petit édifice affiche de très beaux atours architecturaux. | <i>caue50</i></i>

état des lieux apparent de la chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrande de Rauville-la-Place

Documenten 1

chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrance de Rauville-la-Place

Afbeeldingen 1

<b>chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrande de Rauville-la-Place</b> | Malgré un état sanitaire relativement satisfaisant en apparence, la chapelle Notre-Dame-de-la-Délivrande présente un état de dégradation inquiétant de ses parties hautes. Ici, l’entrée de l’eau de pluie, dans une zone des combles située à l’aplomb du clocheton, a considérablement affecté les structures porteuses de l’édicule de bois formant le clocher. Les altérations perceptibles à l’intérieur de l’édifice, notamment sur le premier voûtain de nef, témoignent de l’ampleur des désordres des parties hautes. La manifestation de ces pathologies, précisément sur cette voûte, coïncident principalement avec le fait d’une migration et d’une stagnation récurrente de l’humidité dans les combles au droit du pourtour du clocheton. L’état de vétusté des couvertures et des organes d’étanchéité des couvertures dans cette partie ainsi que celui des structures extérieures en bois du clocheton semblent expliquer en partie le phénomène. La structure très ajourée des abats-sons du clocheton, dont la physionomie est presque comparable à celle d’un lanterneau, affiche un caractère aggravant au regard des désordres aujourd’hui constatés (notamment à l’Ouest). Aussi, la dégradation semble essentiellement porter sur les appuis de structures en bois du clocheton. Vraisemblablement, le remplacement de ces pièces maîtresses massives ne pourrait s’envisager sans recourir à une dépose totale du clocher au sol (ce temps de dépose permettrait, de surcroît, la restauration du clocher à terre). Pour le reste, les conditions de bonne préservation de l’édifice sont essentiellement contredites sur les façades du mur-pignon Ouest ainsi que sur celles des murs gouttereaux Sud où un enduit au mortier de ciment a été apposé. Compte tenu de cette localisation très précise, il est à penser que ce type de mise-en- œuvre ait été envisagé, à l’origine, pour tenter de prémunir le bâtiment sur ses façades les plus ventées et les plus exposées aux précipitations. Ces croyances anciennes sur l’usage du ciment appliqué sur des murs de pierres (ou de terres) montrent aujourd’hui toute l’indigence de ce type de mise en œuvre sur des ouvrages censés demeurer perspirants. S’opposant à l’équilibre hygrométrique des maçonneries, le ciment piége l’humidité à l’intérieur des ouvrages ; comme en témoigne la dégradation systématique des enduits sur les zones intérieures correspondant aux façades « cimentées » de la chapelle. Pour le reste, le petit édifice affiche de très beaux atours architecturaux. | <i>caue50</i>

Acteurs 2

Auteur(s)

Jean-Jacques Ernault caue 50

Uitgever(s)

caue50

Details

Publicatiedatum: 21-03-2022
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Informatie

ID :

61517

Online gezet door :

Jean-Jacques ERNAULT

Aanmaakdatum :

21/03/2022

Datum update :

09/10/2023