Le principe de la ville est de faciliter les échanges en nombre et qualité. La mobilité et l'accessibilité sont essentielles à la qualité de la vie urbaine. Mais la facilité de se mouvoir induit des congestions, des nuisances et des mutations urbaines incontrôlées. A partir de quand ville et mobilité rentrent-elles en opposition ? L'auteur-conférencier défend la thèse que mobilité et organisation urbaine ne peuvent être dissociées l'une de l'autre et fond système. La mobilité et la morphologie urbaine interagissent l'une sur l'autre et sont à la fois complémentaires et concurrentes l'une de l'autre. La ville conditionne les formes de la mobilité comme les conditions de la mobilité influent sur la ville. Pour l'auteur, la ville équilibrée et équilibrante, la ville durable est celle de la vitesse maîtrisée, de la vitesse accordée aux densités de l'occupation du sol mais aussi à la fréquence des échanges. L'équilibre entre transports individuels et collectifs pourra alors être trouvé mais pas de la même façon selon la taille des agglomérations.