ssues d’un colloque organisé à partir du constat d’une hétérogénéité des échelles de temps en jeu dans la construction de la ville durable, les contributions sont les résultats de travaux de recherche menés selon quatre axes : l’évolution des dispositifs institutionnels et des groupes d’action en présence, la construction sociale des instruments de la décision et de l’expertise, la ville des usagers et des usages, et les mises en scène de la ville. Ainsi sont traités les problèmes de partages de voirie à Buenos Aires et à Paris, les problèmes rencontrés par le projet de voie de contournement L2 à Marseille, le débat public sur la refonte de la station d’épuration Seine-Aval, la mesure des polluants dans les réseaux d’assainissement et la mise en place d’un site expérimental d’évaluation des performances de dépollution, les relations entre acteurs des territoires aéroportuaires, la reconnaissance de l’expertise de professionnels lyonnais dans l’illumination des villes, des expériences participatives menées par des architectes, l’arbitrage des ménages en termes de coût du foncier et coût de transport en Ile de France, les conflits entre les horaires d’ouverture du bureau de poste et les pratiques des usagers, l’influence de l’usage du téléphone portable sur l’apparition de nouvelles routines quotidiennes, l’investissement des espaces intermédiaires à proximité immédiate du logement, la création de copropriétés spontanées à Rio de Janeiro comme nouveau mode d’habitation populaire distinct de la favela, la création d’un axe de 25 km à l’occasion des Jeux Olympiques à Pékin, la mise en place d’une zone de trafic limité à Rome, les aspects symboliques de la mise en valeur du tourisme à Paris, les projets urbains éphémères comme Paris-plage ou Bruxelles-les-bains.