La construction de l’autoroute reliant Mâcon à Bellegarde-sur-Valserine donne à Bourg-en-Bresse l’opportunité de concrétiser le projet d’une base de plein air et de loisirs sur le site de Bouvent, envisagé dès l’après-guerre et confirmé dans les années 1970.
Un gisement conséquent de graviers de roches cristallines indispensables à la réalisation des voies de l’autoroute Mâcon-Bellegarde est repéré dans la zone de Bouvent.
Transformer la future gravière d’une vingtaine d’hectares et ses abords en zone aménagée pour les loisirs présente de nombreux atouts qui justifiaient une réflexion engagée de longue date. Deux kilomètres seulement la sépareront du centre-ville et elle sera facilement accessible. Placée en bordure de la Reyssouze qui l’alimentera, elle en absorbera les crues et ainsi contribuera à accroître le confort de la ville située en aval.
Elle sera suffisamment vaste pour accueillir des activités traditionnelles de promenade, de baignade et de pêche, mais aussi pour s’ouvrir à la pratique de la voile. Son environnement combinant eau, prairie et forêt s’étendant sur cinquante-six hectares est potentiellement très attractif. Elle dispose d’un foncier suffisamment vaste pour qu’un golf public soit implanté sur une vingtaine d’hectares. Pour la municipalité, l’intervention de la société d’autoroute représente un apport financier non-négligeable, l’extraction étant prise en charge par le concessionnaire de l’autoroute, qui de surcroît, verse une redevance sur les matériaux extraits et participe à l’aménagement du plan d’eau.
Jean-Vincent Berlottier a également lancé des pistes de réflexion pour le futur, en soulignant le potentiel de développement que représenterait l’adjonction du parc du château voisin à la base de loisirs, la mise en relation du site de Bouvent avec la forêt de Seillon sous forme d’un parcours de promenade.
En 1998, il répond à une consultation pour l’aménagement résidentiel des sites voisins de Curtafray, avec succès mais sans suite.