En 1921, sur 70 hectares de terres inoccupées à l'écart du centre ancien, sortent de terre une gare de triage et une cité-jardin. Le confort des habitations, les équipements de proximité (école, magasin, bain-douches, maison médicale, terrains de sport....), les jardinets, le cadre verdoyant, la qualité de l'espace public, tout est pensé pour subvenir aux besoins et fixer les 3300 habitants.
Bombardée en 1944, la cité souffre par la suite des divisions parcellaires : l'unité architecturale est perturbée par des rénovations maladroites.
Dans notre société soucieuse de la présence de nature en ville, retrouver la qualité de cet ensemble architectural et paysager constitue un enjeu majeur.