Les maîtres mots de cette époque sont "crise" et "reconversion". Les fermetures des usines et de la mine vont entraîner un changement radical du paysage urbain : friches, logements à l'abandon, fermetures de commerces,... Le centre se spécialise de plus en plus dans les tâches de gestion, d'information et de décision (l'informatique permet la concentration des données). La ville s'étale, en plusieurs couronnes. Il y a de nouvelles zones industrielles, des zones commerciales très étendues, et une multiplication de lotissements, notamment vers les zones rurales. Le réseau des transports se développe aussi fortement (autoroute, TGV, aéroport). C'est dans les années 80 qu'apparaît l'idée de la ville renouvelée, en réaction à cet étalement. On réinvestit les espaces délaissés de la ville, en démolissant et en reconstruisant, en réhabilitant les bâtiments désaffectés. Cette nouvelle façon de faire la ville est renforcée par les préoccupations environnementales. On parle de ville durable. On réintroduit la nature en ville. On privilégie les modes de transports doux (pistes cyclables, tramway,...).