La Cité de la Solitude est une cité-jardin construite en 1924 pour la Compagnie des mines d'Anzin.

Une ferme fut d'abord édifiée à l'orée du bois de l'Hermitage et du Menu-Bois, sur le site de l'actuelle Cité de la Solitude, puis un château en 1857.
La château de la Solitude est détruit au cours de la Première Guerre mondiale. C'est alors que la Compagnie des Mines d'Anzin acquiert le domaine pour y construire 170 habitations, à l'intérieur du mur d'enceinte de l'ancien château.
La cité-jardin bénéficie d'un environnement agréable et d'aménagements réfléchis.
Des voies courbes rayonnent à partir d'une place centrale. Les ilots d'habitations comprennent généralement deux logements, sauf deux groupes de quatre logements, chaque logement bénéficiant d'un jardin.
La Cité de la Solitude accueille rapidement une communauté polonaise qui, éloignée du centre-ville, se replie sur elle-même, allant même jusqu'à fermer les grilles de l'ancien château la nuit venue. La Seconde Guerre mondiale bouleverse les habitudes : le mur d'enceinte est détruit pour permettre l'extension de la cité minière avec 74 logements supplémentaires, alors qu'une cité moderne apparait de l'autre côté de la route.
La Cité de l'Hermitage viendra s'ajouter à la Nouvelle Solitude dans les années 60, et les deux cités se rapprocheront en 1989 dans le cadre du dispositif de Développement Social des Quartiers.
Au début des années 80, des travaux de rénovation permettent de garantir une vie décente aux habitants de ces logements (salle de bains, chauffage central au gaz...), puis la démarche de concertation lancée en 2010 entraîne la rénovation en tant que site pilote de la Cité de la Solitude, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO comme d'autres sites du Bassin minier du Nord-Pas-de-calais. Elle fait aujourd'hui partie des cités exceptionnelles labellisées au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
La cité de la Solitude est rénovée dans un souci de performance énergétique et de confort pour ses habitants par SIA Habitat.