Viviane Desmarchelier, maire d'Eppe-Sauvage, nous raconte l'histoire de son Plan Local d'Urbanisme.
Nota : Cette séquence audio est issue d'une table-ronde intitulée "Paysages de nature, paysages de loisirs / Pour des paysages ruraux attractifs" organisée par le CAUE du Nord à Eppe-Sauvage le 18 novembre 2017.
Elue en 2001, Viviane Desmarchelier constate que l'école du village est en péril, dû au nombre d'enfants habitant le village. L'habitat, essentiellement privé à Eppe-Sauvage, ne facilite pas le mouvement contrairement au locatif. Le renouvellement des familles n'est pas suffisant pour garantir la pérennité de l'école. L'équipe municipale décide donc de se munir d'un Plan Local d'Urbanisme pour réfléchir aux endroits les plus opportuns pour construire de l'habitat, notamment en locatif. La particularité et la richesse d'Eppe-Sauvage de cumuler de nombreuses zones protégées (zones inondables, Natura 2000, ZNIEFF, périmètre protégé au titre des bâtiments historiques…) ne facilite pas ce travail. Un premier bureau d'études travaille sur le sujet mais n'arrive pas à mettre d'accord la commune. Arrive le projet porté par ENRx : Vers un Urbanisme de Qualité, qui permet à la commune d'avoir trois cabinets d'architecture qui travaillent sur le sujet de l'habitat sur la commune. L'un d'entre eux propose de travailler sur les « Grains Rurbains », ces petites unités de vie qui permettraient de construire du neuf en s'accrochant à du bâti existant, stratégiquement placés dans le paysage, respectant un certain nombre de critères et permettant aux nouveaux habitants de profiter de larges vues sur le paysage , … ; cette solution permettant également d'éviter de venir modifier le c∏ur de bourg qui conserve une rare authenticité. Un nouveau cabinet d'études poursuit alors cette réflexion afin de la traduire dans le PLU, intégrant les résultats de cette étude. Le PLU est aujourd'hui en cours d'instruction auprès de l'état.