Observatoire des arbres de la Vendée
Arbre
Quercus robur var. robur L., 1753

Chêne pédonculé, Montréverd (85)

Chêne chapelle, de circonférence monumentale.

Contexte de l'arbre

Milieu :
    Rural
Situation :
    En lien avec un élément de paysage (mur, muret, lavoir, fontaine...) / Intersection
Visible depuis l'espace public :
    Oui
Précision sur l'accessibilité :
Se situe au lieu-dit de "la Petite Chevasse"
Statut de propriété :
    Public

Description de l'arbre

Taxonomie inpn :
Quercus robur var. robur L., 1753 , Chêne pédonculé, Gravelin, Chêne femelle, Chêne à grappe, Châgne
Nombre d'individus :
    1 Arbre(s)
Forme :
    Architecturée
Tronc(s) :
    1 Tronc : Creux | Circonférence : 9.37 m.
Présence de contreforts :
    Oui
Présence de racines aériennes :
    Non
Hauteur estimée :
    5 Mètres
Type de feuillage :
    Caduc
Espèce dioïque :
    Non

Vie de l'arbre

Plantation et histoire

Date de plantation :
1900
Arbre disparu :
    Non
Histoire liée à l'arbre :

Seul "Chêne chapelle" de Vendée.

Il serait millénaire. Histoire bien documentée:

  • Les histoires les plus anciennes de cet arbre remontent au XIème, XIIème siècle (archives M.Le Goué). Il était alors appelé le "Chêne des Vassaux": les vassaux rendaient foi et honneur à leur suzerain sous cet arbre. Et le bailli rendait justice dans le chêne.
  • Au XVIIème siècle, 2 frères sabotiers se sont installés dans le creux du chêne pour y exercer leur métier.
  • Le général Charrette aurait été arrêté au pied de cet arbre en 1796.
  • Plus tard, on a essayé de chasser des frelons installés dans le creux de l'arbre par le feu: l'écorce de l'arbre s'est enflammée et l'arbre a brulé pendant plusieurs jours, ce qui l'a fortement affaibli. En 1868, la construction d'une route communale passant au pied de l'arbre a entrainé la coupe et l'arrachage d'une racine "grosse comme une barrique". Après ces deux évènements funestes, l'arbre a décliné peu à peu. Une seule grosse branche est restée vivante pendant de nombreuses années, jusqu'à sa mort au début du XIXème siècle.
  • En 1911, l'oratoire a été édifié en l'honneur de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de la Chevasse, et inauguré devant 700 personnes. Au cours du XXème siècle, des restaurations de la chapelle ont eu lieu, la dernière en l'an 2000 par m'association de sauvegarde du patrimoine sulpicien. Des offices religieux se déroulent au mois de mai (annuels jusqu'en 2008, une année sur deux depuis).

État

État apparent :
    Mort

Valeur et reconnaissance

Protection réglementaire :
    Elément de paysage au titre de l151-19 du code de l’urbanisme
Intérêt de l'arbre :
    Repère dans le paysage / Valeur historique / Valeur sociale et culturelle / Vieil arbre / Valeur paysagère
Echelle d'intérêt :
    Nationale
Commentaire sur la valeur et reconnaissance de l'arbre :

Particularités physiques et morphologiques: Mesure de circonférence: 7.42 mètres d'écorce entourant la chapelle+ 1.95 mètres de larguer de chapelle, soit 9.37 mètres de circonférence à 1.30 mètres de hauteur, ce qui en faisait l'arbre du plus gros diamètre connu en Vendée.

Documents de références: Plaquette CAUE85 "Carnet de santé de l'arbre"

  • Carte postale réalisée par Lucien Amiaud à La Roche sur Yon en 1900
  • Archives de diocèse de Luçon du 28 avril 1906
  • Monographie de Saint-Sulpice par Monsieur Alain le Goué (ancien propriétaire de la Chabotterie) en 1913
  • Livret "Arbres remarquables de la Vendée" (1998)
  • Livret "Arbres de mémoire" de R.Bourdu et G.Feterman (1999)
  • Reportage TV Vendée
  • Reportage dans les journaux locaux, par exemple Ouest France en 2022


Arbre labellisé "Arbre remarquable de France" par l'association A.R.B.R.E.S. en 2000


Fiche inventaire APJV