Sous un ciel éteint, sans éclat ni lumière,
Le débarcadère s'étend, gardien solitaire.
Il murmure au vent, souvenir d'autrefois,
De bateaux lointains, de destins et de voix.
Panoramique, il s’étire sur l’horizon,
Ombres et lumières tissent son illusion.
Les pavés anciens, marqués de tant de pas,
Portent l’histoire d’une île qui jamais n’oubliera.
Dans le grain du noir et blanc, figée,
L’âme de l’histoire se laisse deviner.
Ici, sur ces planches battues par l’écume,
Les rêves, les espoirs, et les peines s’allument.
Monument silencieux d'un passé souverain,
Le débarcadère veille, fier de son destin.
À la Réunion, terre de contrastes et de liens,
Il garde mémoire des hommes et de leurs chemins.
Sous l’écho du vent, à l’infini,
La baie de Saint-Paul respire, infinie,
Comme une photo gravée dans le temps,
Éternelle, majestueuse, à chaque instant.