Paris s’est doté d’un nouveau Plan Biodiversité 2018-2024 pour être en adéquation avec les évolutions réglementaires (loi biodiversité) et répondre de façon plus réactive au déclin de la biodiversité. Il met l’accent, entre autre, sur l’évolution des règles d’urbanisme à la fois lors des nouveaux aménagements et de la réhabilitation de l’existant pour tendre, intra-muros, vers une Trame verte et bleue (TVB) en lien avec les trames des collectivités limitrophes, déclinaison du Schéma régional de cohérence écologique (SRCE) Île- de-France. En parallèle, la modification générale du plan local d’urbanisme, ou PLU (juillet 2016), a déjà introduit de nouveaux dispositifs réglementaires favorables à la biodiversité. En outre, Paris travaille déjà à inscrire, dans la prochaine modification du PLU (vers 2020), la Trame verte et bleue locale (Chemins de la Nature). Le milieu urbain dense est bien un atout, un défi pour préserver la biodiversité. Les éléments caractéristiques de la ville que sont le bâti, les infrastructures linéaires et le mobilier urbain évoluent en supports de biodiversité et en milieux de vie. La voirie (chaussée et trottoirs) se déminéralise, se végétalise, crée de nouveaux couloirs de déplacement des espèces animales et végétales sauvages. Prescriptif pour les services municipaux, le nouveau Plan entraîne Paris vers l’exemplarité et préconise des solutions pour les acteurs du territoire public et privé que sont les aménageurs, promoteurs, constructeurs, urbanistes, architectes et paysagistes qui font la ville de demain.