"Les jardins dits partagés sont devenus des sujets incontournables dans l’aménagement des quartiers d’habitation. Ces outils répondent à des enjeux de vivre ensemble et à celui de la qualité nutritionnelle pour la santé des populations. Ils sont un outil indispensable à l’écoquartier de Coeur de ville. 

Or, il est assez facile de voir que ces jardins ne réalisent pas toujours leurs objectifs. On mettra de côté la qualité nutritionnelle, considérant que l’agriculture biologique doit être la règle minimale, sans même parler de permaculture ou de forme plus évoluée de production de biomasse. On s’interrogera plutôt sur la question du vivre ensemble, mais également d’une autre problématique souvent annihilée, qui est celle de la qualité paysagère urbaine. La qualité urbaine intègre l’ensemble des services rendus par les jardins urbains, ombrage climatique, protection des sols, gestion de l’eau, gestion de la biodiversité, aménité etc…. 

Des dérives actuelles sur les jardins partagés doivent être à ce jour clairement nommées 

• Le chacun pour soi de la parcelle privatisée 

• La monotypie des aménagements et la réduction de l’idée de jardin "

(Extrait)