L'industrie est responsable d'environ la moitié des rejets ponctuels de polluants organiques dans le milieu naturel (l'autre partie étant essentiellement d'origine domestique) et de la majorité des rejets
ponctuels pour les toxiques. Ce document dresse le bilan des plus importants flux d'eaux résiduaires émis par près de 700 établissements industriels français soumis à l'autosurveillance en 1995 et fait suite au document publié en 1996. Les rejets sont précisés pour un nombre limité de polluants
ou de paramètres indicateurs de pollution, sélectionnés à la fois sur la base de leur fréquence d'utilisation et de l'importance des nuisances potentielles à l'environnement qu'ils expriment. Plusieurs modes de rejets ont été distingués : rejet isolé direct au milieu naturel, rejet raccordé sur des réseaux d'assainissement collectifs, épandage et mixte.