Les monuments historiques classés ou inscrits génèrent un périmètre de protection d'un rayon de 500 mètres. Ce périmètre est destiné à protéger les abords de l'édifice.
Si votre projet de construction se situe dans ce rayon de 500 mètres, sachez que votre autorisation d'urbanisme (Permis de Construire, Déclaration Préalable, Permis de Démolir ou Permis d'Aménager) sera transmise par votre commune à l' UDAP (Unité Départementale de l'Architecture et du Patrimoine) pour instruction et avis de l'Architecte des Bâtiments de France (ABF).
Voici quelques conseils pour bien préparer et présenter votre projet afin de limiter les risques d'avis "DEFAVORABLE" du service UDAP - ABF.
Si votre projet de construction se situe dans ce rayon de 500 mètres, sachez que votre autorisation d'urbanisme (Permis de Construire, Déclaration Préalable, Permis de Démolir ou Permis d'Aménager) sera transmise par votre commune à l' UDAP (Unité Départementale de l'Architecture et du Patrimoine) pour instruction et avis de l'Architecte des Bâtiments de France (ABF).
Voici quelques conseils pour bien préparer et présenter votre projet afin de limiter les risques d'avis "DEFAVORABLE" du service UDAP - ABF.
1 - Se faire conseiller par un professionnel :
L'architecte conseiller du CAUE vous orientera et évitera les mauvais choix.
Un architecte libéral prendra en charge le projet, sa présentation graphique et pourra vous représenter efficacement en cas de difficultés avec le service instructeur.
L'architecte conseiller du CAUE vous orientera et évitera les mauvais choix.
Un architecte libéral prendra en charge le projet, sa présentation graphique et pourra vous représenter efficacement en cas de difficultés avec le service instructeur.
2 - Soigner la présentation des pièces obligatoires à joindre dans votre dossier de demande ou de déclaration :
- plan de situation avec repérage facile
- plan de masse, coupe et façades de qualité avec expression des matériaux et détails de mise en oeuvre
- notice descriptive appuyant sur la problématique d'insertion dans le contexte et décrivant précisément les matériaux et couleurs du projet
- photo lointaine et proche permettant de bien comprendre le paysage initial
- photo montage insertion dans le site des travaux envisagés réaliste
Faute d'un dossier complet qualitatif et explicite, vous vous exposez aux avis suivants : « dossier incomplet », « prescriptions » ou « oppositions » qui vont ralentir l'instruction de votre autorisation d'urbanisme.
- plan de situation avec repérage facile
- plan de masse, coupe et façades de qualité avec expression des matériaux et détails de mise en oeuvre
- notice descriptive appuyant sur la problématique d'insertion dans le contexte et décrivant précisément les matériaux et couleurs du projet
- photo lointaine et proche permettant de bien comprendre le paysage initial
- photo montage insertion dans le site des travaux envisagés réaliste
Faute d'un dossier complet qualitatif et explicite, vous vous exposez aux avis suivants : « dossier incomplet », « prescriptions » ou « oppositions » qui vont ralentir l'instruction de votre autorisation d'urbanisme.
3 - Les différents points sur lesquels la validation de l'ABF portera :
- La cohérence du projet avec son contexte, son insertion dans le paysage, afin d'accompagner le développement urbain autour des bâtiments patrimoniaux.
- L'adaptation de la maison au terrain et non l'inverse, en limitant les mouvements de sol.
- La qualité et la cohérence du style architectural. Eviter les "pastiches" d'architecture hors contexte. Eviter donc les architectures ne maîtrisant pas le mélange des styles traditionnels et contemporains.
Pour être sûr de ne pas faire de "Faute de goût", il est préférable de choisir les caractéristiques de votre projet dans un des deux styles ci-dessous.
Le style classique, traditionnel ou néo-créole se caractérise par :
- l'accumulation de petits volumes (corps principal et ajout de varangue et d'appentis)
- la symétrie, l'axialité, la hiérarchie dans les volumes et les façades
- des toitures légères, en pente vers le sol (dites en pavillon, à 4 pans)
- l'adaptation à la pente (respect des courbes de niveau)
- un soubassement important
- un niveau bas assez minéral (en maçonnerie)
- un étage d'aspect bois en bardage horizontal
- des combles
- une toiture en bardeau, vétiver, tôle ondulée ou tôle en « bac » ou zinc
- une varangue axée intégrée dans le corps du bâtiment ou en appentis
- un balcon réduit, en taille et en profondeur
- des garde-corps en bois ou acier (légers et transparents)
- des volets battants bois peints et persiennes
- des menuiseries bois (peintes)
- des revêtement d'aspect assez texturé (pierre, bardage, tôle …)
- des détails d'architecture ajoutés (lambrequin, corniche…)
- des protections solaire (débords, casquettes ...)
- un aspect coloré (toitures, enduits, bardages ....)
- des baies verticales ou carrées (alignées au rez de chaussée et à l'étage...)
Le style moderne, contemporain se caractérise par :
- un jeux de forme géométrique (cubes, cylindres …)
- une perception volumétrique latérale
- des toitures terrasses et mono-pentes
- un jeu avec la topographie (porte-à-faux possible)
- des pilotis légers, une indépendance par rapport au terrain
- un niveau bas minéral, enduit, basalte
- un étage enduit avec peinture, ou bardage posé à la verticale à l'horizontale ou librement
- un « attique » soit un étage placé au sommet ou au milieu de l'édifice de proportion moindre que les étages inférieurs en traitement alternatif de l'étage
- une toiture terrasse pouvant être accessible ou végétalisée
- une loggia désaxée ou en pignon
- un balcon filant d'une emprise importante
- des garde-corps en maçonnerie ou métal, inox et bois
- des volets coulissants métalliques (pré-peint blanc ou couleur et persiennés)
- une façade d'aspect lisse
- des détails d'architecture intégrés
- des protections solaires modernes (brise soleil de forme libre et coloré)
- des matériaux bruts en teinte naturelle ou avec des couleurs ponctuelles
- des baies carrées, horizontales ou autres (liberté de la composition).
Les mélanges de ces deux styles architecturaux sont difficiles à maîtriser. Ils sont à réserver aux professionnels qui sauront doser les rapports entre les deux "écritures" dans un contexte particulier.
Pour exemple, dans les erreurs à ne pas faire, on peut citer :
- Incohérence dans le rapport au sol, pilotis perpendiculaire à la pente et maison style néo-créole,
- Incohérence style balcon béton plein sur architecture "néo-créole",
- Une toiture à pente sur une maison cubique béton
- La cohérence du projet avec son contexte, son insertion dans le paysage, afin d'accompagner le développement urbain autour des bâtiments patrimoniaux.
- L'adaptation de la maison au terrain et non l'inverse, en limitant les mouvements de sol.
- La qualité et la cohérence du style architectural. Eviter les "pastiches" d'architecture hors contexte. Eviter donc les architectures ne maîtrisant pas le mélange des styles traditionnels et contemporains.
Pour être sûr de ne pas faire de "Faute de goût", il est préférable de choisir les caractéristiques de votre projet dans un des deux styles ci-dessous.
Le style classique, traditionnel ou néo-créole se caractérise par :
- l'accumulation de petits volumes (corps principal et ajout de varangue et d'appentis)
- la symétrie, l'axialité, la hiérarchie dans les volumes et les façades
- des toitures légères, en pente vers le sol (dites en pavillon, à 4 pans)
- l'adaptation à la pente (respect des courbes de niveau)
- un soubassement important
- un niveau bas assez minéral (en maçonnerie)
- un étage d'aspect bois en bardage horizontal
- des combles
- une toiture en bardeau, vétiver, tôle ondulée ou tôle en « bac » ou zinc
- une varangue axée intégrée dans le corps du bâtiment ou en appentis
- un balcon réduit, en taille et en profondeur
- des garde-corps en bois ou acier (légers et transparents)
- des volets battants bois peints et persiennes
- des menuiseries bois (peintes)
- des revêtement d'aspect assez texturé (pierre, bardage, tôle …)
- des détails d'architecture ajoutés (lambrequin, corniche…)
- des protections solaire (débords, casquettes ...)
- un aspect coloré (toitures, enduits, bardages ....)
- des baies verticales ou carrées (alignées au rez de chaussée et à l'étage...)
Le style moderne, contemporain se caractérise par :
- un jeux de forme géométrique (cubes, cylindres …)
- une perception volumétrique latérale
- des toitures terrasses et mono-pentes
- un jeu avec la topographie (porte-à-faux possible)
- des pilotis légers, une indépendance par rapport au terrain
- un niveau bas minéral, enduit, basalte
- un étage enduit avec peinture, ou bardage posé à la verticale à l'horizontale ou librement
- un « attique » soit un étage placé au sommet ou au milieu de l'édifice de proportion moindre que les étages inférieurs en traitement alternatif de l'étage
- une toiture terrasse pouvant être accessible ou végétalisée
- une loggia désaxée ou en pignon
- un balcon filant d'une emprise importante
- des garde-corps en maçonnerie ou métal, inox et bois
- des volets coulissants métalliques (pré-peint blanc ou couleur et persiennés)
- une façade d'aspect lisse
- des détails d'architecture intégrés
- des protections solaires modernes (brise soleil de forme libre et coloré)
- des matériaux bruts en teinte naturelle ou avec des couleurs ponctuelles
- des baies carrées, horizontales ou autres (liberté de la composition).
Les mélanges de ces deux styles architecturaux sont difficiles à maîtriser. Ils sont à réserver aux professionnels qui sauront doser les rapports entre les deux "écritures" dans un contexte particulier.
Pour exemple, dans les erreurs à ne pas faire, on peut citer :
- Incohérence dans le rapport au sol, pilotis perpendiculaire à la pente et maison style néo-créole,
- Incohérence style balcon béton plein sur architecture "néo-créole",
- Une toiture à pente sur une maison cubique béton
