L’ouverture de la Cité de l’architecture et du patrimoine à Paris en 2007 montre comment notre héritage s’est affirmé comme un objet de pratiques culturelles et comment le présent se nourrit des métamorphoses du passé, sous les auspices du marché. Si l’identité s’est rêvée nationale au XIXe siècle, découverte régionale au siècle suivant, chacun est désormais porteur d’identités multiples, de moins en moins réductibles à la couleur du drapeau. Que faut-il attendre de la mutation des identités collectives ? En explorant les systèmes de représentation symbolique du passé proche – en Afrique du Nord ou dans l’ancien empire soviétique notamment –, les contributions à ce cours public (2007-2008) nourrissent le débat d’idées.