Au Grand Lyon, ce sujet peu présent dans le débat public, n'avait pas encore été étudié de façon prospective alors qu'il est important dans la gestion de l'espace urbain.
Dans ce dossier, à présent clos, en utilisant l'angle de la prospective et par le détour de la question de la transformation des rituels funéraires se dessinent des pistes de réflexion : articulation entre la laïcité et le religieux au sein d'un même ensemble social, accompagnement du deuil, qualité urbaine des cimetières...
« Il n'existe pas de société sans rituel funéraire. Son universalité est sans doute l'un de ses premiers traits caractéristiques. Aucune société ne se débarrasse du corps mort comme s'il n'avait, dès lors qu'il ne vit plus, aucune importance ».
La mort est un objet anthropologique fondamental de toute société. Au Grand Lyon, ce sujet est peu présent dans le débat public et n'a pas encore été étudié de façon prospective alors qu'il est important dans la gestion de l'espace urbain et qu'il s'y joue des choses importantes. En effet, on juge une société à la façon dont elle enterre ses morts.