La flèche sableuse et la route délimite autour du Thar un petit marais maritime possédant une flore halophile particulièrement riche (Znieff de type I). A marée montante, La mer s'engouffre et remonte la partie estuarienne de ce petit fleuve côtier et se mélange aux eaux douces. Selon les niveaux topographiques, La flore doit supporter des périodes d'immersion marines plus ou moins longues et fréquentes, des séquences de creusement ou de dépôt sédimentaires. Les vents d'ouest saupoudrent le marais des sables exportés de la dune attenante voisine. On observe une répartition de la végétation en auréole autour du Thar, en fonction de la durée d'immersion par la mer, de la concentration variable en sel des sols, de la granulométrie des sols (pourcentage de vases et de sables), de leur taux en oxygène. Notons le rôle fondamental joué par ces biosystèmes littoraux sur la protection de la frange côtière des incursions marines.