Situé en fond d'une petite impasse piétonne, la maisonnette du début de siècle nécessitait une restauration lourde.
Le but consista à attirer le regard depuis la rue à plus de 30 mètres en jouant sur un jeu de transparences vitrées dans une unité de métal noir. Le numéro de l'habitation fût sérigraphié en sur-dimension sur le portail afin que les passants puissent reconnaître facilement le lieu. La paroi mitoyenne inonde l'espace d'un bleu ciel fuyant de l'intérieur vers l'extérieur alors qu'une verrière permet à la lumière de baigner l'ensemble d'une clarté apaisante.
Un meuble tampon intégrant les descentes de fluides, les sanitaires, le vestiaire et autres machines à laver permet à lui seul d'organiser toutes les fonctions.
La partie privée offre à l'usager des couleurs vives sources de bonne humeur quotidienne. L'extension profite d'une terrasse sur son toit destinée à l'usage de l'habitation.
Avec le plaisir de s'amuser des contrastes, ce projet démontre que la dimension réduite d'un projet n'est pas synonyme de rabais architectural.
Cette réalisation architecturale a concouru pour les NAJA 2004.