Cette maison est le fruit de circonstances complexes : une réaction vitale à l’expropriation entraînant le désir irrationnel de garder le jardin, son tilleul, le frêne pleureur, et l’opportunité de constituer un terrain d’assiette très particulier en rassemblant les délaissés des terrains de nos anciens voisins… pour reconstruire là ou le vide risquait de gangréner la ville.
Il nous fallait :
Protéger un mode de vie familial dans un ensemble bâti d’une qualité équivalente à celui que nous devions quitter, en se saisissant des particularités de géométries et d’échelles du lieu et en détournant les caractères de la ville.
Trouver le lien entre les espaces ouverts et la hiérarchie des espaces privés, se réfugiant dans une boîte de métal perforée de lumière, à peine posée sur un ensemble d’espaces très ouverts dissimulés derrière un mur de briques gris bleuté, séduisant mais austère.
Se fermer aux nuisances et capter les lumières, conjuguer la rigueur de la composition et la fluidité des espaces de vie très dessinés mais débordant sans cesse, jouant des ombres et des lumières par des dépassements et des pénétrations quelquefois lentes ou subtiles… inattendues.
Faire de chaque temps un simple moment de plaisir conjurant définitivement les fantômes de la maison rasée.
Cette maison est le fruit de circonstances complexes : une réaction vitale à l’expropriation entraînant le désir irrationnel de garder le jardin, son tilleul, le frêne pleureur, et l’opportunité de constituer un terrain d’assiette très particulier en rassemblant les délaissés des terrains de nos anciens voisins… pour reconstruire là ou le vide risquait de gangréner la ville.
Il nous fallait :
Protéger un mode de vie familial dans un ensemble bâti d’une qualité équivalente à celui que nous devions quitter, en se saisissant des particularités de géométries et d’échelles du lieu et en détournant les caractères de la ville.
Trouver le lien entre les espaces ouverts et la hiérarchie des espaces privés, se réfugiant dans une boîte de métal perforée de lumière, à peine posée sur un ensemble d’espaces très ouverts dissimulés derrière un mur de briques gris bleuté, séduisant mais austère.
Se fermer aux nuisances et capter les lumières, conjuguer la rigueur de la composition et la fluidité des espaces de vie très dessinés mais débordant sans cesse, jouant des ombres et des lumières par des dépassements et des pénétrations quelquefois lentes ou subtiles… inattendues.
Faire de chaque temps un simple moment de plaisir conjurant définitivement les fantômes de la maison rasée.
© Maison de l'architecture et de la ville, Euralille