Plusieurs extraits du géoportail (IGN) illustrent le lien entre urbanisation et déplacements.

• L'analyse de l'âge du bâti met en évidence l'urbanisation du bourg et le phénomène d'étirement qui conduit aujourd'hui à de longues distances à parcourir d'un point à l'autre de la commune. A l'urbanisation diffuse, au coup par coup, le long des routes existantes s'ajoute la création de nouvelles voies de desserte souvent en impasse auxquelles viennent se greffer les nouvelles constructions. Il existe peu de voies ou chemins reliant les différentes extensions urbaines entre elles.
• La carte des routes montre les grands axes qui traversent le bourg du nord au sud et d'est en ouest et qui ont servi de support à l'urbanisation. D'autres axes de transit sont progressivement devenus des voies de desserte si bien qu'il n'est pas rare de se demander, lorsque l'on circule, "est-ce une route ou une rue?" Des routes/rues transversales suggèrent un bouclage inachevé (rue du Rocher, rue du Gardinet, rue des Périers, rue des Queminets, rue du Mesnil, rue du Clos d'Auguet) : comment faire le tour du bourg? Les nouvelles voies qui ont été créées dessinent des rues ou des chemins en impasse qui isolent les "quartiers" les uns des autres et obligent à des détours importants : comment raccourcir les distances au sein de l'enveloppe bâtie? quels chemins détournés emprunter?
• Quelques études de cas invitent à réfléchir aux distances et aux ambiances et au confort des parcours (ombre, exposition au bruit, au vent, aspect routier ou bucolique...) : se rendre au supermarché depuis la rue du Courtil Louvel, se rendre chez un ami de la rue du Colombier depuis la rue des Hortensias, se rendre au city-stade depuis la rue du Gardinet, se rendre au collège depuis l'impasse de la Suretière, ...