Face à la monumentalité de l’usine voisine réhabilitée et du grand espace public, la composition de ce projet de bureaux est à la fois unitaire et différenciée en réponse à l’orientation cardinale et à la condition urbaine de chaque façade.
Les espaces sont flexibles pour une adaptation aux nouvelles manières de travailler.
L’opération prend place sur le pourtour du grand jardin d’eau, pièce maitresse du plan d’urbanisme dessiné par l’atelier de Jean-Pierre Pranlas-Descours, et qui s’étend entre l’usine Le Blan-Lafont réhabilitée, et le quai Hegel qui borde le canal de la haute Deûle.
Le génie du lieu est d’associer la monumentalité de la mise en scène de l’ancien grand château de l’industrie Le Blan-Lafont et l’univers poétique du jardin d’eau, magnifique dramatisation de la gestion naturelle des eaux du quartier des rives de la Haute Deûle.
L’architecture du projet du lot RHD-8A est indissociable de ce cadre. Par le choix de ses dimensions, la simplicité et la sophistication de son dessin, il reprend la volonté de conserver l’échelle industrielle qui fait la particularité de ce site, mais également son esprit, par la force de sa présence, la réminiscence de sa modénature et de sa minéralité passé par le filtre du contemporain.
Bois + terre-cuite : Cette union nous plait car elle raconte une histoire contemporaine des lieux. Nous, architecte, la relayons avec notre propre interprétation pour offrir des espaces de travail confortables et innovants dans un quartier nourri d’histoire industrielle et résolument tourné vers l’avenir grâce l’économie numérique qui donne aujourd’hui vie à cet ensemble urbain.
