Dès le premier regard, le bâtiment révèle sa préciosité. Sa géométrie pure et élaborée le pose comme édifice public. Les transparences choisies révèlent son contenu. Les salles de lectures le présentent à la ville comme une invitation. La médiathèque se couvre de grands voiles blancs qui réfléchissent la lumière. Tel un origami, le bâtiment affiche sa légèreté. Les plis et rabattements successifs renvoient à cette image. Blanche, presque immatérielle, comme la simple projection d’un concept, elle déborde pourtant de cette vie qui la constitue au-delà de ses limites physiques.
A l’intérieur la lumière est abondante et homogène. L’espace est libre et fluide. Il offre une flexibilité optimum. Les hauts jours qui semblent flotter dans l’espace dispersent la plus belle lumière. Les volumes indépendants et libres géométriquement donnent une grande poésie à l’ensemble.
© Dominique Coulon et associés