Au bout du Lac du Héron et de la chaîne des Lacs de la ville nouvelle, coule la rivière Marque. Même si ces lacs, créés artificiellement pour recoller les eaux de ruissellement de la ville nouvelle, et indépendants du cours de la Marque, ils entretiennent un rapport particulier avec la rivière. Pour permettre au lacs de fonctionner sans perturber l'hydraulique de la rivière, le cours ancien de la rivière a été dévoyé au bout du lac du Héron. La chaine des lacs fonctionne comme un système de cuvettes en escaliers dans lesquelles l'eau passant de l'un à l'autre s'épure à chaque étape. Le niveau du dernier lac se trouve d'ailleurs plus bas que celui de la rivière.
Ce secteur d'interface entre le lac du Héron et la Marque joue un rôle majeur dans le système hydraulique de la ville nouvelle et de la rivière. Il offre un caractère écologique évident et une ambiance naturelle appréciable, liés à une gestion extensive et protectrice du paysage et des milieux.
On y trouve une station de relevage des eaux du lac dans la rivière, et la station d'épuration de Forest sur Marque qui traite des eaux usées et les relache, une fois traitées, dans la Marque, augmentant ainsi son débit. A l'écart du lit, la plaine alluviale se déploie avec son cortège de prairies humides et bosquets arborés, la ripisylve. Ces terrains sont préservés de l'urbanisation jusqu'aux portes de la commune de Forest sur Marque. Des exemples comme l'usine POCHECO, affiche sa frange expérimentale avec un soin d'intégration dans ce paysage rural rivulaire.