Depuis 1900, la quantité d’eau douce prélevée dans le monde a été multipliée par six quand la population était multipliée par deux. L’agriculture est, de très loin, la première consommatrice d’eau douce avec le développement de l’irrigation. Dans les Antilles, les problématiques sont contrastées selon les localisations : l’eau douce peut y être rare ou abondante, polluée ou de bonne qualité, et l’approvisionnement en eau potable de la population est régulièrement défaillant. Dans ce contexte, tout gestionnaire d’espaces verts se doit donc d’adopter une approche économe de cette ressource, avec une gestion intégrée cherchant à réduire les besoins, supprimer ou optimiser les arrosages et miser sur des alternatives à l’usage d’eau potable. Pour cela, il convient de :
· Suivre les consommations d’eau et détecter les fuites
· Évaluer les besoins en fonction du climat, du type de sol et des plantes
· Accepter le jaunissement des surfaces enherbées en saison sèche
· Aller vers des alternatives à l’usage d’eau potable pour l’arrosage