Quand le maître d’ouvrage est aussi le constructeur de son propre bâtiment, l’enjeu est de montrer ce travail de bâtisseur et de mettre à nu certains assemblages constructifs, certains matériaux bruts, afin de révéler l’architecture
même.
Parallèlement à ce travail de béton fini amené au premier plan, les façades légères assurent une optimisation énergétique du bâtiment (isolation, occultations, apport de lumière naturelle par sheds).
Le projet s’articule autour d’un espace intérieur : patio central de grande hauteur sous-plafond.
Au centre un parterre. Tout autour en hauteur, des coursives délimitées par des garde-corps vitrés, des plafonds assez sophistiqués faits de caissons distillant la lumière des sheds orientés au nord.
Un lieu convivial, un peu théâtral envahi par les pavages bois et pierre issus du travail des VRD.
Pas de boule à facette mais un balcon, une piste éclairée et des coursives vitrées. Tout y est pour constituer une ambiance de travail créative.
Chaque façade reçoit un traitement spécifique en fonction de son orientation, de la vue à cadrer ou de sa place dans le paysage.
Au sud, une façade blanche, effilée et aérienne, tournée vers la ville et posée sur un socle en béton ancré dans le sol.
Et, en contre jour, un lattage bois à claire voie rythmé par les changements d’orientation du calepinage, tourné vers la campagne au nord et fondu dans le paysage boisé des rives de la rivière… la Lys.
© D’HOUNDT + BAJART Architectes & associés