L'étirement des bâtiments des anciens établissements DBF, entre la rue Bailly et la Marque, est probablement dû à la transformation d'une chapellerie en corderie, qui fabriqua jusqu'au début du xxie siècle différents cordons et passementeries.
Ces bâtiments bas, s'ouvrant sur une cour d'une configuration presque rurale, étaient associés à l'habitation voisine, toujours debout, d'un des propriétaires. L'ensemble reste un beau témoin des dispositifs propres à la petite industrie, qui marquaient le territoire métropolitain tout autant que les usines monstres.
Quelques modifications radicales ont rendu des édifices hétérogènes plus aptes à accueillir un équipement culturel, tout en préservant les signes les plus évidents de leur caractère industriel. Ainsi, la cheminée dialogue avec une nouvelle verrière, les charpentes métalliques scandent les espaces de lecture et s'ouvrent paisiblement sur un paysage réaménagé.
© Métamorphoses, Agence de développement et d'urbanisme de Lille Métropole
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