"Ces Jeux olympiques seront ceux de la jeunesse qui est l'avenir du monde !"

En quelques mots, Pierre Mauroy, qui défend la candidature de Lille devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) vient d'annihiler les espoirs lyonnais d'organiser les Jeux olympiques d'été de 2004.

 Dans le groupe de préparation, restreint à une quinzaine de personnes, Jean-Vincent Berlottier représente une équipe d’urbanistes, d’architectes et de paysagistes, qui travaillent à un projet localisé autour de l'hippodrome de Bron-Parilly. Celui-ci a été choisi pour sa capacité foncière de trente-cinq hectares permettant de réunir sur un seul site l'ensemble des équipements nécessaires à l'entrainement des athlètes et le village olympique tout en disposant, à proximité immédiate, du terrain nécessaire à l'édification des grands édifices liés au déroulement des compétitions, dont le stade olympique.

La volonté des politiques et du groupe de préparation était de respecter un budget exemplaire, les installations sportives pérennes auraient adopté deux configurations : une pour les jeux de plus grande dimension, profitant de gradins démontables, et une après les jeux, au volume réduit.

Le même principe est décliné pour le village olympique, à proximité de l’université Bron-Parilly, une partie du village olympique aurait été conservée pour des services, et des logements. En complément de ces constructions pérennes, les logements étaient prévus en bungalows de bois, organisés comme autant de hameaux adaptés à la taille de chaque délégation. Il auraient ensuite été offert à tous les départements français pour compléter des site touristiques ou sportifs existants.