Sachant qu’une urbanisation dense présente le risque d’une fragmentation des corridors de nature, la tâche est immense : elle oblige à revoir les modes de faire en matière d’urbanisme et elle perturbe notre regard sur la nature. C’est un travail de longue haleine car le renouvellement de la ville est lent et s’effectue sur plusieurs dizaines d’années. Néanmoins, l’œuvre est en cours et les villes se préoccupent dorénavant des espaces pouvant accueillir la biodiversité, tels les berges de canaux, les parcs, les jardins publics, les jardins privatifs, les friches urbaines, les voies ferrées, les arbres des grands boulevards,…
Jardins publics, partagés ou privés, toitures ou façades végétalisées, de la végétation vagabonde aux parcs paysagers, des berges arborées aux corridors écologiques, toutes les formes de nature participent à la qualité du cadre de vie et à la préservation de la biodiversité en milieu urbanisé.
Considérer activement ce précepte c’est s’engager vers l’adaptation des villes au changement climatique en visant la performance énergétique, la réduction des pollutions, l'amélioration de la biodiversité, la maîtrise de l’eau, tout en offrant aux habitants des lieux où vivre et se rencontrer.
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