Un nouveau contrat social :
Près de 10 ans après le lancement du programme national de rénovation urbaine (PNRU), et aux côtés de l'Agence nationale chargée de sa mise en œuvre - l'Anru - le Groupe Moniteur se devait naturellement de marquer cette étape de la politique de la ville.
Naturellement, parce que, à travers ses publications et particulièrement le "Moniteur des travaux publics et du bâtiment" et la "Gazette des communes", notre groupe accompagne depuis des années les collectivités locales - premiers investisseurs publics - ainsi que les investisseurs privés, dans le rôle essentiel qu'ils tiennent dans ce nouveau "contrat social".

Mettre les habitants au cœur de la concertation :
S'il fallait se risquer à dresser un bilan d'un chantier "urbain et humain" si complexe, l'immense majorité des acteurs concernés s'accorderait à reconnaître le succès de ce premier programme de rénovation urbaine et la pertinence de l'action de l'Anru. Si, en revanche, il fallait le qualifier, chacun se devrait de constater à quel point il est "urbain, trop urbain".
Le lancement d'un deuxième programme devra répondre à toutes les attentes en termes d'emploi, de santé, d'éducation et de mixité sociale dans une période de raréfaction des ressources et de tension budgétaire. Il sera également l'occasion vertueuse de soutenir l'activité d'un secteur économique, le BTP, particulièrement atteint par une crise dont personne n'entrevoit encore l'issue.
Ces attentes ne trouveront leurs réponses qu'avec une plus grande participation des habitants et une plus grande contribution de leur part, et devront être portées par un niveau de gouvernance territoriale pertinent, à l'évidence intercommunal, au moment où la décentralisation fête elle aussi un important anniversaire.