Lors des différentes campagnes photographiques réalisées sur les 60 points sélectionnés sur le territoire, des analyses des évolutions ont permis d'exploiter le fonds photographique au-delà de la simple observation, et d'objectiver avec neutralité les évolutions des paysages.
Un bilan des évolutions montre que le territoire est en mouvement mais de manière diffuse ; 53 points ont subi des évolutions plus ou moins impactantes pour le paysage: les changements constatés pouvant aller du simple entretien de plantation ou de jardin pavillonnaire à la construction de bâtiments, de quartiers, ou même l'installation d'éoliennes par exemple.
L'effet le plus important a été constaté pendant l'été 2014, à savoir une fermeture importante des paysages du fait soit du développement naturel de la végétation, observée le long de cours d'eau, de canaux, de voies ou de chemins, soit du fait de l'absence d'intervention humaine, au niveau de pépinières, de prairies ou d'espaces verts.
Le document présente la manière avec laquelle des dynamiques paysagères ont été définies. Elles s'expriment sur la base d'observations de phénomènes concrets identifiés sur le territoire. Elles sont la base de la compréhension des évolutions futures de nos paysages.