Les végétations hygrophiles se développent sur d'anciens schorres colmatés argilo-limoneux enrichis en débris coquilliers marins (tangues et sables récents postérieurs au XIIIème siècle). La mer n'y a plus accès (sauf en un seul lieu, à l'entrée du chemin de Beausoleil). Durant l'hiver et jusqu'au printemps, des remontés de nappes phréatiques ennoient ces sols encore légèrement salés (ce que révèle la flore). En revanche, très sableux, ils sont soumis à des déficits hydriques estivaux fréquents. Ces prairies à forte valeur patrimoniale concentrent une flore variée en danger critique sur la commune, une végétation rare pour le département de la Manche comme le groupement à trèfle squameux et vulpin à bulbe en limite géographique de son aire de répartition.