Le bocage est apparu dans la région au Moyen Âge, avec l'installation des abbayes et le défrichage des moines. Il connait à Eppe-Sauvage un développement important au XIXème siècle. La proto-industrie des forges, qui avait trouvé là les conditions nécessaires à son activité (forêt pour avoir du bois pour chauffer, le minerai de fer, ainsi que le courant de l'Helpe pour la force motrice de l'eau) a été délocalisée dans la vallée de la Sambre, suite à l'arrivée du chemin de fer qui apportait, entre autre, le charbon du bassin minier. La reconversion de ce territoire s'est réalisé grâce à l'élevage et les fermes se sont dispersées sur le territoire pour être en contact direct avec leurs pâtures. Le bocage s'est alors développé, tel qu'on peut le connaitre aujourd'hui.
A Eppe-Sauvage, il est très bien préservé. La pauvreté des sols ne permet pas des cultures rentables, les pairies à proximité du Montbliart sont susceptibles d'être inondées, et donc impropres à la culture comme à l'urbanisation. Le relief complique également urbanisation, épargnant le bocage, et le paysage d'Eppe-Sauvage des lotissements en étalement urbain comme on peut le voir dans de nombreux villages.