Dessus, le pont tendu entre les gares, et le trafic hurlant de l’entrée dans la ville,
Dessous, les piétons qui se hâtent, et ceux moins pressés, qui traversent vers le parc.
Dessous encore, des réseaux, des caniveaux géants et puis desmétros qui passent.
Au milieu, un espace exigu, coincé entre les flux croisés, le tablier, et les piles du pont.
Un espace limité, empêché de s’étendre,
Contraint par sa situation nodale.
Le projet prend la forme des limites imposées, épouse les contraintes, les transforme, les canalise. Les flux tournent autour, s’y concentrent et comme un vortex, le traversent.
C’est un tube, un canal, un vecteur, enchâssé en travers sous le pont.
Un vecteur communicant, simple et abstrait, à l’échelle du lieu. L’organisation:
Intérieurement, le projet s’organise autour de «l’espace public central» qui regroupe l’exposition, et la caféteria. Celui ci s’évase aux deux extrémités pour un maximum d’ouverture sur la ville et sur le parc.
Cet espace est cadré par deux volumes ‘servants’ translucides:
> le premier est dédié aux exposition et à la caféteria [stockage, accès arrière des projecteurs, sanitaires] > le second comprend l’accueil et les services de l’ordre.
La première enveloppe en verre siliconé formera vitrine en extérieur.
La deuxième peau est composée de panneaux doubles en polycarbonate alvéolaire. Elle continue à l’extérieur la paroi de l’espace d’exposition qui se retourne en boucle, entraînant le public à sa suite.
Hors support média, et pour ainsi dire nue, la double peau apparaît comme une surface translucide et argentée, éclairée la nuit et faisant corps avec l’espace intérieur qu’elle retourne à l’extérieur, confirmant ainsi, la nature étrange de
cette maison de la ville, objet cristallin, et abstrait, enchâssé dans les infrastructures massives et noires du pont .....
L’espace central d’exposition:
Ses parois latérales sont réalisées en polycarbonate translucide posé en double face, clipsé sur ossature cachée. Elles diffusent la lumière et leur teinte claire se retrouve en plafond et sur le sol coulé blanc nacré. Le regard glisse.
Les boites à échanges:
Elles semblent engravées dans la matière translucide. Elles sont oranges, semi ouvertes, et focalisent les échanges.
Dans l’une se niche le pôle d’accueil et l’accès à la salle du conseil.
Dans l’autre les alcôves pour la consultation vidéo, l’accès aux sanitaires, et la grande table commune de la caféteria.
Un outil de communication moderne:
Sous leur apparence minimal, les parois (sol et murs) de l’espace central sont pré-équipées pour servir de surface d’exposition et offrir de multiples services. Au sol on trouvera un réseau encastré de pré-fixation et arrivées électriques pour la pose de lumières, tables
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